Louis BEETHOVEN (
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SONATE POUR PIANO N°29 - dite Hammerklavier
enregistrement que je préfère :
- Stephen KOVACEVICH (intégrale EMI) : d'une seule coulée.
autres enregistrements écoutés :
- Maurizio POLLINI (DG-1976) : Tempo rapide et contrastes vertigineux dans le premier mouvement. Deuxième mouvement plein de délicatesse et de mystère. Mouvement lent particulièrement décanté et lumineux. J'entends beaucoup plus de détails que dans les autres interprétations, en un mot : plus de transparence. Interprétation arrivée dans le trio de tête à la Tribune des Critiques de Disques de mai 2018, et mise en tête par l'un des trois critiques, Aurélie Moreau, devant l'enregistrement de RICHTER (PRAGA-1975), qui m'a semblé un peu moins tenu.
- Christoph ESCHENBACH (EMI/WARNER-1979) : tout aussi m'enthousiasmant, avec un son mieux timbré.
- Murray PERAHIA (DG-2016) : Beaucoup moins bien maîtrisé et moins contrasté que POLLINI. Son un peu flou (réverbération, pianiste ?). Distingué par un diapason d'or en février ou mars 2018.
- Sviatoslav RICHTER (PRAGA-1975) : Moins sculpté que POLLINI.
- Sviatoslav RICHTER (BBC-1975) [Aldeburgh Festival] : Hiératique, un peu trop peut-être.
- Emil GUILELS (DG-1982) : Tempo très (trop ?) retenu.
- Artur SCHNABEL (DANTE-1935)
- Daniel BARENBOIM (DG-1984)
- Ernst LEVY (site "Musique ouverte"-19??)
- Wladimir ASHKENAZY (DECCA-19??)
- Ronald BRAUTIGAM (BIS-2007) : Au piano forte.
- Mitsuko UCHIDA (PHILIPS-2007)
SONATE POUR PIANO N°32 - Opus 111
les trois enregistrements que je préfère :
-
Maria GRINBERG (MELODYA-1966) : Suprêmement subtile dans l'ariette, en particulier à partir de la variation IV jusqu'à la fin. Le premier mouvement est moins assuré (problème d'instrument ?), mais ce n'est pas rédhibitoire.
-
Stephen KOVACEVICH (PHILIPS-1973) : poétique.
-
Stephen KOVACEVICH (intégrale EMI-1992) : idem.
autres enregistrements écoutés (par ordre de préférence décroissant, au moins en début de liste) :
-
Annie FISCHER (HUNGAROTON-1978) : premier mouvement plus assuré que chez GRINBERG-1966 mais second mouvement moins subtil que chez GRINBERG, hélas).
-
Ivo POGORELICH (DG-1982) : très impressionnant dans le premier mouvement, mais très prosaïque dans le second.
-
Arturo BENEDETTI-MICHELANGELI (BBC-1961)
-
Daniel BARENBOIM (DG-1984) : Tempo lent.
-
Ernst LEVY (site "Musique ouverte"-1956) : En dépit d'un tempo très lent, j'arrive à rester concentré. Parfois grandiose.
-
Alexeï LUBIMOV (ZIG ZAG Territoires-2010) : Au piano forte. Fascinant par certains côtés.
-
Edwin FISCHER (site "Musique ouverte"-1954)
-
Artur SCHNABEL (1932)
-
Maurizio POLLINI (DG-1977)
-
Zhu XIAO-MEI (MIRARE-2004)
-
Sviatoslav RICHTER (PHILIPS-1991)
-
Michaël LEVINAS (intégrale ADES-1986)
-
Nicolas ANGELICH (MIRARE-2005)
Discographie la plus complète sur :
Patachon
TRIO AVEC PIANO N°7 - dit Trio à l'Archiduc
enregistrement que je préfère :
-
trio GUARNERI (PRAGA-1999) : Belle transparence, qui me permet de suivre les lignes.
autres enregistrements écoutés :
-
Trio SITKOVETSKY (BIS-2022) : Très raffiné, peut-être un peu moins expressif que le trio GUARNERI. Arrivé en tête de la Tribune des Critiques de Disques, en novembre 2024, devant Trio SORA (Naïve-2020), Trio CHAUSSON (Mirare-2019), BRALEY-CAPUCON (Erato-2019), CASSARD-GRIMAL-GASTINEL(La Dolce Volta-2019) et AX-KAVAKOS-MA (SONY-2023). Voir
compte-rendu.
-
trio BEAUX ARTS (PHILIPS-1979) : Au travers duquel j'ai découvert cette œuvre. Un peu moins transparent que les GUARNERI.
-
BARENBOÏM, DU PRé et ZUCKERMAN (EMI-1970) : Manque de transparence. Interprétation préférée du critique Philippe Van den Bosch.
QUATUOR A CORDES N°7
enregistrement que je préfère :
- quatuor HAGEN (DG-2002) : interprétation et son superbes, restituant parfaitement l'architecture et les matériaux de cet opus.
autres enregistrements écoutés :
- quatuor PRAZAK (PRAGA-2000)
- quatuor VEGH (NAÏVE-1973) : Au travers duquel j'ai découvert cette œuvre.
- quatuor ITALIANO (PHILIPS-1974)
- quatuor BELCEA (ZIG ZAG Territoires-2012)
- quatuor ALBAN BERG (EMI-1979)
- quatuor BORODIN (CHANDOS-2003)
- quatuor AURYN (TACET-2003)
- quatuor ARTEMIS (VIRGIN-2005)
- quatuor EMERSON (DG-1997)
- quatuor MELOS (DG-1985)
- quatuor TOKYO (HARMONIA MUNDI-2005)
- quatuor TALICH (CALIOPE-1980)
- quatuor AMADEUS (DG-1960)
- quatuor BUSCH (?-1942)
1er MOUVEMENT DE LA SYMPHONIE N°9 - (les 3 autres ne m'intéressent pas)
enregistrement que je préfère :
- MONTEUX et LSO (DECCA-1962) : Le seul enregistrement qui rend justice à ce mouvement génial, et qui réussit, en particulier, les trémolos aux cordes (violoncelles ?) du début et repris à 2 reprises - trémolos qui dans tous les autres enregistrements écoutés sont soient confus soient carrément inaudibles (absents ?).
autres enregistrements écoutés :
- FURTWANGLER/VIENNE(1953), MUNCH/BOSTON(1959),
- KRIPS/LSO(1960), SZELL/CLEVELAND(1961), SANDERLING(1981),
- KARAJAN/BERLIN(1962), RATTLE/VIENNE (Scherzo remarquable),
- RATTLE/BERLIN, BERNSTEIN/VIENNE(1979), ABBADO/BERLIN,
- ZINMAN/ZURICH(1998), CELIBIDACHE/MUNICH(1989), IMMERSEELE(2007),
- JANSONS/Radio Bav., HARNONCOURT/Orch. Chambre d'Europe ,
- SARASTE/COLOGNE(2018)
Johannes BRAHMS (
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SONATE POUR PIANO N°3 - Opus 5
les deux enregistrements que je préfère :
-
Bruno Léonardo GELBER (DENON-1992) : Interprétation hors norme. Beaucoup de réverbération. Eliminé au premier tour de la Tribune des critiques de Disques du 10 avril 2022.
-
Geoffroy COUTEAU (LA DOLCE VOLTA-2015) : arrivé en tête de la Tribune des Critiques de Disques, en avril 2022, devant LALOUM (HM-2021), FREIRE (DECCA-2017), FOURNEL (ALPHA-CLASSICS-2021), KANTOROW (BIS-2021) et GELBER (DENON-1992). Voir
compte-rendu.
autres enregistrements écoutés :
-
Rafael OROZCO (EMI-1970)
-
Julius KATCHEN (DECCA-1964)
-
Wilhelm KEMPFF (DG-1968)
-
Peter RÖSEL (EDEL CLASSICS-1975)
-
Nelson FREIRE (DECCA-2017)
-
Marie-Josèphe JUDE (LYRINX-1995)
TRIO N°1 - Opus 8
enregistrement que je préfère :
- Beaux Arts Trio (PHILIPS-1986) : Extrêmement cohérent du début à la fin. Beaucoup de finesse. Second choix à la Tribune des Critiques de Disques de novembre 2016, derrière ISTOMIN,STERN et ROSE - sauf pour l'un des critique, Alain Lompech, qui comme moi préfère l'interprétation du Beaux Arts trio.
autres enregistrements écoutés :
- ISTOMIN, STERN et ROSE (SONY-1966) : Mou dans le premier mouvement, ce qui est pour moi rédhibitoire.
- STARKER, SUK et KATCHEN (DECCA-1968)
- trio WANDERER (HARMONIA MUNDI-2005)
QUINTETTE AVEC PIANO - Opus 34
enregistrement que je préfère :
- quatuor GUARNERI et Arthur RUBINSTEIN au piano (RCA-1966) : référence historique, et qui le reste encore selon moi (son confortable).
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- quatuor BELCEA et Till FELLNER au piano (ALPHA-2016) : a reçu un Diapason d'or de l'année 2016, bien mérité selon moi. Arrivé en tête à la Tribune des Critiques de Disques en novembre 2020 (ex aequo avec l'enregistrement des HAGEN/GULDA).
- quatuor HAGEN et Paul GULDA au piano (DG-1992) : interprétation plutôt sombre et introspective. M'ayant dans un premier temps rebuté, le côté sourd du piano renforce cette impression.
- quatuor HAGEN et Kirill GERSTEIN au piano (Myrios-2014) : interprétation plus souriante que la précédente (a reçu un Diapason d'or).
- quatuor LINDSAY et Peter FRANKL au piano (ASV-1990)
- quatuor ITALIANO et Maurizio POLLINI au piano (DG-1979)
- quatuor PRAZAK et Ivan KLANSKY au piano (PRAGA-2005)
- quatuor TAKACS et Stephen HOUGH au piano (HYPERION-2007)
- quatuor ARTEMIS et Leif Ove ANDSNES au piano (WARNER-2007)
- ensemble TENSIONS et Lars VOGT au piano (2005)
SEXTUORS A CORDES - Opus 18 et 36
enregistrement que je préfère :
- ensemble de l'ACADEMY OF SAINT-MARTIN IN THE FIELDS (CHANDOS-1992) : Interprétation qui m'a vraiment fait aimer ces deux opus. Concernant le sextuor n°1, cette interprétation a constitué le deuxième choix de la Tribune des Critiques de Disques en février 2015, et même le premier choix pour l'un des trois critiques présents, Jean-Charles Hoffelé.
autres enregistrements écoutés :
- quatuor AMADEUS + C. ARONOVITZ + W. PLEETH(DG-1966) : Référence historique à travers laquelle j'ai découvert mais qu'aimé à moitié ces deux œuvres.
- quatuor PRAZAK + P. HOLMAN + V. FORTIN au piano (PRAGA-2013) : Concernant le sextuor n°1, cette interprétation a constitué le premier choix de la Tribune des Critiques de Disques. Mais pas pour moi qui la trouve trop premier degré.
- ensemble RAPHAEL (HYPERION-1988)
- quatuor KOCIAN + ? (PRAGA-2001)
- R. et G. CAPUçON + KONCZ + CAUSSé + CHILEMME + C. HAGEN (ERATO-2016) : Concert.
- ensemble TENSIONS avec I. FAUST(2005) : Sextuor n°2 uniquement.
CONCERTO POUR PIANO N°1 - Opus 15
Je n'en écoute guère que le premier mouvement (qui, paraît-il, était le seul morceau que Bruckner appréciait chez Brahms...).
les quatre enregistrements que je préfère :
- SZELL, CURZON et LONDRES (DECCA-1962) : Miraculeux (je me surprends même à écouter avec plaisir le rondeau final).
- JOCHUM, GUILELS et Philharmonie de Berlin (DG-1972) : Interprétation à travers laquelle j'ai découvert et aimé cette œuvre (mais j'y trouve anémique le rondeau final). Timbales particulièrement cataclysmiques !
- RATTLE, ZIMERMAN et Philharmonie de Berlin (DG-2004) : Orchestre superbement détaillé et timbré. Tempo parfois un peu trop rapide dans le premier mouvement (piano) mais idéal dans le second.
- JARVI, ANGELICH et Franckfort (WARNER-2008) : belle homogénéïté de l'orchestre, premier mouvement particulièrement poétique.
autres enregistrements écoutés :
- MONTEUX, KATCHEN et LONDRES (DECCA-1959)
- KEMPE, KATCHEN et Orchestre de la BBC (?-1967)
- Colin DAVIS, Alfred BRENDEL et Radio bavaroise (DECCA-1985)
- GIULINI, ARRAU et Philharmonia (EMI-1961)
- SANDERLING, GRIMAUD et Staatskapelle de Berlin (ERATO-1997)
- CHAILLY, FREIRE et Gewandhaus de Leipzig (DECCA-2006)
- INBAL, LEONSKAJA et Philharmonia (TELDEC ?-1990)
Anton BRUCKNER (
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SYMPHONIE N°00
Bien que qualifiée de symphonie d'étude, elle exprime déjà pleinement la voix brucknérienne, affranchie de ses grands devanciers. Quelle densité et quelle tendresse, dèjà !
enregistrement que je préfère, et de loin :
-
SKROWACZEWSKI et Sarrebruck (OEHMS-2001) : interprétation idéale et enregistrement de qualité, qui rendent justice à ce chef-d'œuvre méconnu. Tous les autres enregistrements que j'ai écoutés afadissent ou sabotent cet opus (ROJDESTVENSKI, YOUNG, SCHALLER, INBAL et THIELEMANN)
SYMPHONIE N°0
Bien que le compositeur s'en montrât sur le tard insatisfait, cette "Nullte" me touche autant que les autres et ne me paraît en rien être une œuvre "de jeunesse" (d'ailleurs, cette symphonie fut écrite, selon
Wikipedia, en 1869, donc entre les symphonies n°1 (1865) et n°2 (1872), et pourrait donc être renumérotée 1bis :-) Une oreille attentive appréciera les subtilités du prodigieux premier mouvement. Quant au mouvement lent...
enregistrement que je préfère :
-
HAITINK et Amsterdam (intégrale PHILIPS-1966) : aussi bien charpenté que subtil, particulièrement rugissant dans le finale. Qualifié de "remarquable" par le critique Jean Gallois.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
-
Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2021) : expressif en diable, orchestre à la fois transparent et coloré, avec des timbales idéalement présentes. L'un des sommets de l'intégrale des (10) symphonies par ces interprètes. L'orchestre n'est néanmoins pas aussi raffiné que celui d'Amsterdam.
-
CHAILLY orchestre de la Radio de Berlin (DECCA-1988) : la tendresse de Bruckner y est particulièrement bien rendue - et pas que dans le sublime andante. L'orchestre n'est néanmoins pas aussi homogène que celui de Haitink.
-
SOLTI et Chicago (intégrale DECCA-1995) : andante trop rapide à mon goût. Les autres mouvements sont également menés à un train d'enfer, mais n'en pâtissent pas : le finale est très impressionnant.
-
YOUNG et Hambourg (OEHMS-2013) : Le chef ose un tempo très retenu. Dommage que l'orchestre ne soit pas au niveau de l'ambition interprétative.
-
ROJDESTVENSKI et orch. du Ministère de la Culture de l'URSS (DENON-19??) : Ne manque pas de charme en dépit d'une réverbération de hall de gare. Tempo retenu. Flûte envahissante dans le trio du scherzo.
-
BARENBOIM et Chicago (intégrale DG-1979)
SYMPHONIE N°1
Alors que certains critiques la considèrent comme une œuvre secondaire [Christophe Huss dit à son propos : "la Première n’est pas une symphonie des plus passionnantes"] je tiens cette symphonie pour un chef-d'œuvre, et la plus fougueuse du cycle brucknérien, digne héritière en cela de la cinquième de Beethove.
enregistrement que je préfère :
-
HAITINK et Amsterdam (intégrale PHILIPS-1972) : Peut-être un peu moins tendu que Abbado, mais l'orchestre paraît sensiblement plus net et homogène - avec des cuivres plus tranchants et subtils. Certains "reliefs" apparaissent ici alors qu'ils sont floutés chez Abbado.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
-
Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2018) : expressif en diable, orchestre à la fois transparent et coloré, avec des timbales idéalement présentes. L'un des sommets de l'intégrale des (10) symphonies par ces interprètes. L'orchestre n'est néanmoins pas aussi raffiné que celui d'Amsterdam.
-
PRÊTRE et orchestre symphonique de Vienne (abruckner.com-1992) : aussi inspiré que Paavo JÄRVI, mais timballes pas aussi présentes et prise de son moins transparente. Peut-être la plus belle interprétation du mouvement lent.
-
ABBADO et Philharmonie de Vienne (DECCA-1969) : premier choix évident de la Tribune des critiques de disque du 9 février 2014 [autres enregistrements, listés suivant l'ordre décroissant d'intérêt : MAAZEL/Radiobav-1999, ABBADO/Lucerne-2012, YOUNG-2007, JANOWSKI-2011 et BLOMSTEDT/Leipzig-2011], interprétation "emmenée sur les pointes" pour reprendre les termes du critique Jean-Charles Hoffelé à propos du premier mouvement.
-
ANDREAE et orchestre symphonique de Vienne (intégrale-1953) : quel naturel ! (excellente prise de son pour l'époque)
-
JOCHUM et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1966)
-
OZAWA et Philharmonie de Berlin (Philharmonie-2009) : pas mal du tout !
-
JOCHUM et Dresde (intégrale EMI-1978)
-
NEUMANN et Gewandhaus Leipzig (BERLIN CLASSICS-1965)
-
SOLTI et Chicago (DECCA-1995)
-
ABBADO et Philharmonie de Vienne (DG-1996)
-
SAWALLISCH et Bayerisches Staatorchester (ORFEO-1984)
-
SCHALLER (2012)
-
JANOWSKI et Suisse romande (PENTATONE-2011) : orchestre brouillon
-
KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1982)
-
BARENBOIM et Chicago (DG-1980)
-
CHAILLY orchestre de la radio de Berlin (DECCA-1987)
SYMPHONIE N°2 enregistrement que je préfère :
-
STEIN et Philharmonie de Vienne (DECCA-1973) : l'orchestre est en place et l'esprit souffle. Timbales au rendez-vous à la fin du scherzo ! En outre, l'enregistrement et la philharmonie de Vienne rendent justice aux subtilités harmoniques de cette partition.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
-
Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2016) : expressif en diable, orchestre à la fois transparent et subtilement coloré, avec des timbales au rendez-vous à la fin du scherzo. Les textures et motifs sont à la fois bien individualisés et parfaitement intégrés au flux. Le même chef a ensuite regravé cet opus avec la Philharmonie de Berlin : je suis tombé de haut...
-
ZENDER (1990) : vigueur et densité, façon chambriste.
-
KONWITSCHNY et orchestre de la radio de Berlin (BERLIN CLASSICS-1951) : malgré l'ancienneté de l'enregistrement.
-
CHAILLY (1991) : assez poétique, mais un peu moins engagé que dans la Nullte.
-
ANDREAE et orchestre symphonique de Vienne (intégrale-1953) : particulièrement enthousiasmant. Bémol : le roulement de timbales à la fin du scherzo manque singulièrement d'impact.
-
SOLTI et Chicago (DECCA-1991)
-
NELSONS et Gewandhaus de Leipzig (DG-2021) : bien fait mais sans flamme.
-
GIULINI et Philharmonie de Vienne (1974) : flou
-
HAITINK et Amsterdam (intégrale PHILIPS)
-
MUTI et Philharmonie de Vienne (DG - 2016) : manque de punch et de clarté, dans les deux derniers mouvements en particulier.
-
SCHALLER (2012)
-
YOUNG (2006)
-
JOCHUM (intégrale DG)
-
WAND et Cologne (1981)
-
INBAL et Franckfort (TELDEC-1988)
-
KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1982) : son épais
-
BARENBOIM et Chicago (DG-1981)
-
TINTNER (NAXOS-1996)
SYMPHONIE N°3 - dite "Wagner-Symphonie"
les trois enregistrements que je préfère :
-
SKROWACZEWSKI et Londres (LPO-2015) : Particulièrement nerveux et contrasté, un peu comme Harnoncourt mais en plus subtil. Le trio du scherzo est à mourir. Concert superbement capté. A obtenu un Diapason d'or en mai 2015. Hélas absent de la sélection de la Tribune des Critiques de Disques du 3 février 2019.
-
SANDERLING et Gewandhaus de Leipzig (BERLIN CLASSICS-1963) : aussi magique que Skrowa. A été sélectionné dans une intégrale Bruckner éditée par la revue Diapason en 2017.
-
Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2019) : expressif en diable, orchestre particulièrement transparent et timbales idéalement présentes.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
-
BöHM et Philharmonie de Vienne (DECCA ou DG-1970) : Très engagé et subtil à la fois. Arrivé en tête de la Tribune des Critiques de Disques (3 février 2019), devant CELIBIDACHE (EMI-1987), JOCHUM (DG-1967), SANDERLING (Berlin Classics-1963), CHAILLY (DECCA-1985) et NELSONS (DG-2016).
-
HAITINK et Philharmonie de Vienne (PHILIPS-1988) : Majestueux mais moins fougeux que SKROWACZEWSKI (Version 1877).
-
HARNONCOURT et Concertgebouw d'Amsterdam (TELDEC-1994): m'idéalement tendu.
-
VäNSKä et BBC Scottish Symphony Orchestra (HYPERION-2000) : Remarquable pour son premier mouvement aux arêtes vives. L'adagio, en revanche, me paraît tarabiscoté du fait sans doute qu'il s'agit de la version de 1876.
-
NELSONS et Gewandhaus de Leipzig (DG-2016) : J'arrive à suivre toutes les lignes, même dans les entrelacs les plus complexes de cet opus génial. Côté son, les cordes sont particulièrement soyeuses. N'a néanmoins obtenu qu'un 5 de Diapason, du fait peut-être que cette interprétation "pédagogique" manque d'engagement, ainsi qu'on peut le lire aussi dans la
critique de Vincent Guillemin.
-
JANSONS et Concertgebouw d'Amsterdam (RCO-2007) : recommandé par le critique Christophe Huss.
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KUBELIK et orchestre de la radio de Bavière (CBS-1985)
-
JOCHUM et orchestre de la Radio de Bavière (intégrale DG)
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1987)
-
KUBELIK et orchestre de la Radio de Bavière (AUDITE-1970)
-
NéZET-SéGUIN et Staatkapelle de Dresde (PROFIL-2016) : Version de 1873. Un peu "fouillis" pour moi, mais recommandé par Christophe Huss.
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SCHALLER et Philharmonie Festiva (HäNSSLER-2012) : Version 1874.
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NAGANO et Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (HARMONIA MUNDI-2003) : version 1873.
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WAND et NDR de Hambourg (RCA-1992)
-
SINOPOLI et Staatkapelle de Dresde (DG-1990)
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BARENBOIM et Philharmonie de Berlin (DG-1995)
-
BARENBOIM et Chicago (DG-1980)
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KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG)
SYMPHONIE N°4 - dite "ROMANTIQUE"
l'enregistrement que je préfère :
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KUBELIK (1979) : Très poétique. Premier enregistrement de la quatrième paru en Compact Disc (en 1984). Cordes soyeuses.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
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BöHM et Philharmonie de Vienne (DECCA-1973) : Couleurs très soignées, ce qui rend justice à la poésie de cet opus.
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1993) : très impressionant, "Il [le chef] est complètement cette musique" dit le critique Jean-Charles Hoffelé. Premier choix au "Jardin des critiques" du 2 juin 2013 [autres enregistrement écoutés : FURTWäNGLER/Vienne/1951, BLOMSTEDT/Leipzig, JANSONS/Concertgebouw, HERREWEGHE et NéZET-SéGUIN/Métro].
-
JOCHUM et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1967) : dans le premier mouvement, après un long crescendo conclu par les cuivres, les cordes - et en particulier les violoncelles - répondent de façon inhabituellement percutante (à partir de [4:55]), ce qui me plaît beaucoup. En dehors de cette singularité, cette interprétation m'émeut beaucoup, très musclée.
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Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2013) : quelle poésie !
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HONECK et Pitsburgh (Reference Recordings-2015) : burinée, sculptée, rutilante comme jamais, cette interprétation est incroyablement subtile : il faut l'entendre pour le croire.
-
WAND et Philharmonie de Berlin (1998) : Ferme et raffiné. Son sublime : même les fortissimos sont soyeux et transparents - les cuivres berlinois sont à leur meilleur.
-
YOUNG et Hambourg (2007) : version de 1874, merveilleusement bien mise en valeur. Cette première version (Urfassung) est nettement différente de la version courante, dite définitive. Je lui trouve souvent plus de "fantastique", en particulier dans les trois premiers mouvements. Néanmoins, la fin du finale m'émeut davantage dans la version courante.
-
WAND et NDR (RCA-2001) : son dernier concert - très émouvant en dépit d'un orchestre moins homogène que la Philharmonie de Berlin.
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SCHALLER (2007)
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FURTWäNGLER et Philharmonie de Vienne (1951)
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JANSONS et Concertgebouw (2008)
-
HAITINK et Concertgebouw (intégrale PHILIPS)
-
KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1982) : épisode surprenant dans le premier mouvement - sinon routinier.
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SANDERLING (1994)-
BARENBOIM et Chicago (DG-1972)
SYMPHONIE N°5
"Chef-d'œuvre d'architecture et de lumière, majestueux par ses thèmes grandioses, par son choral d'une plastique sévère, par ses élans tout à tour religieux et élégiaques, et par son écriture souveraine enfin, rappelant les derniers chefs-d'œuvre de Beethoven qu'il dépasse même sur le plan de l'audace contrapuntique." [d'après Jean Gallois]. Peut-être mon œuvre symphonique préférée...
Aucun enregistrement intégralement réussi à mon goût : il me faut en mixer deux : celui de JOCHUM/Amsterdam/1986 pour le mouvement lent (deuxième) et HARNONCOURT/Vienne/2004 pour les trois autres mouvements.
enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
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HARNONCOURT et Philharmonie de Vienne (TELDEC-2004) : recommandé par le critique Christophe Huss, en particulier le deuxième mouvement - pourtant mené à un tempo manifestement trop rapide... J'y trouve en revanche remarquables les autres mouvements, et en particulier le troisième. Arrivé en tête de la Tribune des Critiques de Disques, les 4 et 11 juin 2023. Voir
compte-rendu.
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JOCHUM et Concert Gebouw d'Amsterdam (TAHRA-1986) : interprétation souvent recommandée et très habitée, mais que je trouve moins affutée que celle de 1964, sauf dans le mouvement lent. Arrivé en troisième position à la Tribune des Critiques de Disques, des 4 et 11 juin 2023
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THIELEMANN et Munich (DG-2004) : superbe, arrivé deuxième de la Tribune des Critiques de Disques, les 4 et 11 juin 2023.
Les couleurs de l'orchestre...
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SKROWACZEWSKI et Londres (2016) : merveilleusement sculpté. Recommandé par le critique Jean-Charles Hoffelé, qui conclut : C’est probablement une des plus étonnantes expériences d’une Cinquième Symphonie captée en concert depuis celle du Concertgebouw et d’Eugen Jochum à Ottobeuren.
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JOCHUM et Concert Gebouw d'Amsterdam (PHILIPS-1964) : enregistrement recommandé par le critique Jean Gallois (auteur d'un ouvrage consacré à l'œuvre de Bruckner, dans la collection Solfèges aux éditions du seuil). Je trouve en effet inexorable cette interprétation, d'autant que l'orchestre est gorgé de sève et armé d'arêtes. J'entends tout sauf dans les passages où les timbales interviennent et où la réverbération d'église (Abbaye de Ottobeuren) noie l'orchestre.
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HAITINK et Concertgebouw d'Amsterdam(intégrale PHILIPS) : Tension et perfection formelle, en particulier dans l'adagio. Le finale est néanmoins moins engagé. La prise de son est remarquable.
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JOCHUM et orchestre de la radio de Bavière (intégrale DG-1958) : Moins engagé que dans son enregistrement de 1964, mais le deuxième mouvement est à pleurer.
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1993) : Le deuxième mouvement est particulièrement habité.
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CELIBIDACHE et Munich (1986) : prise de son un tout petit peu moins précise.
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SCHURICHT et Philharmonie de Vienne (1963) : Interprétation fortement personnelle, peut-être parfois hors partition, particulièrement fouillée et tendue, monumentale et percutante. Impossible de m'y ennuyer ! Enregistrement de concert nécessitant un correcteur de tonalité (car trop aigu).
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FURTWäNGLER et Philharmonie de Berlin (TESTAMENT/édition 2011-1942) : Urgence, particulièrement jouissive dans le finale.
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KONWITSCHNY et Gewandhaus de Leipzig (VEB-1961) : Surtout pour le premier mouvement, très impressionant [écoutez les fortissimos de la minute 12 à la minute 14].
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WAND et DSO de Berlin (Profil-19??) : également un concert, en plus vivant encore et avec un nuancier orchestral hors du commun. D'après le critique David Le Marrec : "l'un des plus grands témoignages brucknériens de tous les temps".
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Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2012) : tempo un rien trop rapide pour moi dans le mouvement lent, mais idéal dans le scherzo : du coup très habité - d'autant que l'orchestre est très transparent.
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HAITINK et orchestre de la radio de Bavière (PHILIPS-2010) : beau son. Finale diffusé sur France-Musique, par le critique Christian Merlin, à l'occasion de la disparition du chef (octobre 2021).
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HAITINK et Philharmonie de Vienne (PHILIPS-1988) : très raffiné, mais pas aussi sculptural qu'avec le Concertgebouw. Deuxième à l'écoute comparée de 2014 sur Radio Classique.
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ABBADO et Philharmonie de Vienne (DG-1993) : cinglant et subtil, parfois vertigineux - également apprécié du critique Christophe Huss. Manque néanmoins de ligne et souffre d'un orchestre un peu fouillis (captation ?). Arrivé en tête de l'écoute comparée de 2014 sur Radio Classique.
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WAND et Philharmonie de Berlin (RCA-1996) : troisième à l'écoute comparée de 2014 sur Radio Classique.
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MATACIC et Orch. National de France (NAIVE-1979) : j'avais assisté au concert et me souviens d'avoir aimé. Ce même chef avait déjà enregistré cet opus, en 1970 avec la philharmonie tchèque, mais malheureusement dans une version révisée (par le chef d'orchestre autrichien Franz Schalk) qui mutile en particulier le finale.
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JOCHUM et Dresde (intégrale EMI-1980)
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DOHNANYI et Cleveland (DECCA-1991)
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SINOPOLI et Staatkapelle de Dresde (DG-1999)
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KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1977)
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JANOWSKI et Suisse romande (PENTATONE-2009) : recommandé par Christophe Huss, mais trop fade pour moi.
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HERREWEGHE et orchestre des Champs-élysées (HARMONIA MUNDI-2009)
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BARENBOIM et Philharmonie de Berlin (TELDEC-1991)-
BARENBOIM et Chicago (DG-1977)
Ecoute comparée sur Radio classique (2014) :
compte rendu
Tribune des Critiques de Disques sur France Musique (2023) :
écoute et compte rendu
SYMPHONIE N°6
aucun enregistrement ne me comble pour les quatre mouvements.
enregistrement que je préfère quant aux deux premiers mouvements [Majestoso] et [Adagio] :
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SOLTI et Chicago (DECCA-1979) : fastueux ! Les timbales ressortent bien dans le premier mouvement et l'adagio respire comme nulle part ailleurs. Mais les deux derniers mouvements sont joués sans conviction.
enregistrements que je préfère quant aux deux derniers mouvements [Scherzo] et [Finale] :
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KEILBERTH et Philharmonie de Berlin (TELDEC-1963) : un punch phénoménal (et les cuivres dans le finale...). Le premier mouvement est du niveau de ce qu'en fait Solti, si ce n'est une prise de son moins transparente - alors que cette même prise de son ne gêne en rien l'interprétation paroxystique des deux derniers mouvements. Quant à l'adagio, il est dépourvu de tout lyrisme, comme l'avait déjà noté Jean Gallois dans son ouvrage consacré à Bruckner.
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Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2015) : aussi engagé que Keilberth dans les deux derniers mouvements. Tempo du premier mouvement : trop allant pour moi. Adagio assez poétique.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
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JOCHUM et Dresde (EMI-1981)
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1991)
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SKROWACZEWSKI et Sarrebruck (OEHMS-?)Les deux derniers mouvements sont cinglants, mais le premier est un rien confus.
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KLEMPERER et Philharmonia (1964) : Très m'impressionnant par moments, me lassant le reste du temps. Manque cruellement de sensualité.
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LEITNER et SWR (1982)
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GIELEN et SWR (HäNSSLER-2001)
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SAWALLISCH et orchestre d'état de Bavière (ORFEO-1981)
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STEIN et Philharmonie de Vienne (DECCA-1973) : Horst Stein réussit moins bien la sixième symphonie que la deuxième (voir plus haut). Les timbres des "philharmoniqueurs viennois" sont merveilleux, mais dans les mouvements vifs le geste n'est pas aussi fougeux que chez Josef Keilberth. En outre les trois interventions timbalières du premier mouvement restent hélas dans le flou. L'adagio, en revanche, est superbe de poésie, même si je le préfère quand Solti le fait respirer.
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JANSONS et orchestre de la radio de Bavière (2012)-
NAGANO et Deutsches Symphonie-Orch. Berlin (HARMONIA MUNDI-2005) -
HAITINK et Concertgebouw (intégrale PHILIPS) : Interprétation à travers laquelle j'ai découvert et aimé l'œuvre.
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JOCHUM (intégrale DG)
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KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1980) -
BARENBOIM et Chicago (DG-1978)
SYMPHONIE N°7 les quatre enregistrements que je préfère :
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CELIBIDACHE et Philharmonie de Berlin (EuroArts[DVD]-1992) : lentissime mais tenu fermement (quel adagio !).
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MRAVINSKY et Philharmonie de Léningrad (EMI-1967) : interprétation aussi aboutie que celle de Célibidache à Berlin (en dépit de quelques errements instrumentaux et de quelques raclements de gorge provenant du public...), mais en plus expressionniste - en particulier dans les deux derniers mouvements, que Mravinsly est le seul à ma connaissance à exacerber à ce point (un peu comme Keilberth dans la sixième symphonie). Mravinsky est aussi le seul à oser un tempo aussi retenu dans l'épisode introduit à 5:40 et culminant à 6:00.
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MRAVINSKY et Philharmonie de Léningrad (URANIA-1967) : en plus majestueux encore (et en moins pollué par les toux intempestives). Remarque : le diapason a l'air plus bas que dans l'autre enregistrement de Mravinsky...
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HONECK et Pittsburgh (Reference Recordings-2024) : remarquablement fouillé, que de détails inouis ! et cela sans perdre la ligne. Scherzo et finale idéalement restitués, ainsi que le souligne le critique américain Dave Hurwitz.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
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SHIRAGA (BIS-2001) : Version pour piano [de la main de Bruckner] de l'adagio. Le critique David Le Marrec écrit que l'interprète, Fumiko Shiraga, "fait montre dans cette pièce du toucher pianistique le plus ahurissant que j'aie jamais entendu dans quelque répertoire que ce soit.". J'y entends moi-aussi un jeu exceptionnel.
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CELIBIDACHE et Munich (Yves St-Laurent Studio-1990) : concert à Bucarest, tension phénoménale. (Dommage que les trémolos introductifs aient été coupés...)
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Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2015)
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SANDERLING et SWR (HäNSSLER-1999)
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SKROWACZEWSKI et Londres (2012)
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HERREWEGHE et orchestre des Champs-élysées (HARMONIA MUNDI-2004) : sur instruments d'époque, que je goûte. Tempo relativement allant, mais sans nuire au caractère des deux premiers mouvements. Il me semble que le chef nous épargne le coup de cymbales lors du climax de l'adagio.
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1994)
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WAND et Philharmonie de Berlin (RCA-1999) : absence du coup de cymbales/triangle/timbales lors du climax de l'adagio, ce qui m'agrée (en revanche, le motif du tutti de violons est à peine audible à 9:15, ce qui me frustre). Scherzo et Finale soignés mais fades.
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JANSONS et orchestre de la radio de Bavière (2007) : recommandé par le critique Christophe Huss.
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JANSONS et Concert Gebouw d'Amsterdam (2012)
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SOLTI et Chicago (DECCA-1986)
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HAITINK et Concertgebouw d'Amsterdam (intégrale PHILIPS-1966) : Interprétation à travers laquelle j'ai découvert et aimé l'œuvre.
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HAITINK et LSO ? (2007)
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JOCHUM et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1967)
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HARNONCOURT et Philharmonie de Vienne (TELDEC-1999) : absence du coup de cymbales lors du climax de l'adagio, ce qui m'agrée.
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JOCHUM et Paris (1978) : j'avais assisté au concert, un peu déçu.
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BöHM et Philharmonie de Vienne (1976)
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BöHM et orchestre de la radio de Bavière (AUDITE-1977)
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SCHALLER (2008)
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GIULINI et Philharmonie de Vienne (1986)
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FURTWängler et Philharmonie de Berlin (1951)
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KARAJAN et Philharmonie de Vienne (DG-1989)
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KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1975)
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CHAILLY (1984)
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BARENBOIM et Chicago (DG-1979) ou Philharmonie de Berlin (DG-1992) : j'adhère à ce que le critique David Le Marrec dit de Barenboim dirigeant Bruckner : "D'une manière globale, je n'ai pas réussi à être intéressé par ce qui m'a semblé le plus caractéristique de la vision de Barenboim : spectre sonore bouché (cordes thématiques quasiment seules audibles), refus de la rupture (ce qui rendait certains passages peu intelligibles, puisque précisément fondés sur la discontinuité), vision de Bruckner comme un grand aplat immobile. C'est précisément ce dernier point qui est le plus frustrant, puisqu'on a vite l'impression d'entendre sans cesse le même climat, sans altération, au sein d'un langage qui ne brille déjà pas, au naturel, par sa variété."
SYMPHONIE N°8 les deux enregistrements que je préfère :
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HAITINK et Concert Gebouw d'Amsterdam (intégrale PHILIPS-1969) : j'entends toutes les lignes, que ce chef mène avec fermeté et finesse - c'est le sommet de son intégrale PHILIPS, très supérieur à tous ses enregistrements ultérieurs (disponible en 24-Bit 96 kHz chez Qobuz).
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SUITNER et la Staatskapelle de Berlin (Berlin-Classics-1986) : Tout aussi exaltant. Enregistrement préféré du critique David Hurwitz.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
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WAND et Hambourg-NDR (RCA-1987) : scherzo particulièrement accentué. Tempo retenu, dû à l'acoustique réverbérante de la cathédrale de Lübeck.
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Neeme JÄRVI et LPO (CHANDOS-1986) : Très habité, mais dommage que les timbales soient étouffées.
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JANOWSKI et l'orchestre de la Suisse romande (Pentatone-2010) : Tempos retenus. Son remarquable. Les bois sont particulièrement bien mis en valeur. Seul bémol : coupure intempestive dans l'adagio, due à la version Novak.
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KARAJAN et Philharmonie de Vienne (DG-1988)
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CELIBIDACHE et Munich (SONY-1990) : concert à Tokyo. Plus inventif que l'enregistrement EMI.
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Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2021) : coupure intempestive dans l'adagio, due à la version Novak.
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1993) : vaut surtout pour le finale.
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MRAVINSKY et Philharmonie de Léningrad (URANIA-1959)
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JOCHUM et Hambourg (DG-1949)
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BöHM et Zurich (PALEXA-1978)
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BöHM et Philharmonie de Vienne (1976)
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MAAZEL et Philharmonie de Berlin (WARNER-1990) : Très beau son, timbales au rendez-vous, mais un peu superficiel.
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GIULINI et Londres (1983)-
GIULINI et Philharmonie de Vienne (1984)-
SCHURICHT et Philharmonie de Vienne (1963)
-
BOULEZ et Philharmonie de Vienne (DG-1996)-
WAND et Philharmonie de Berlin (RCA-2001)-
SVETLANOV et son orchestre russe (1981) : étonnant.
-
HAITINK et Concertgebouw d'Amsterdam (PHILIPS-1981)-
HAITINK et Philharmonie de Vienne (1995)-
HAITINK et Dresde (2002) -
HARNONCOURT et Philharmonie de Vienne (TELDEC-2000)-
KARAJAN et Philharmonie de Berlin (intégrale DG-1975) : son épais
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RöGNER et Radio Berlin (19??)-
PAïTA (1982) : du nerf.
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MAAG et Turin(19??)-
THIELEMANN et Dresde (2009) : fouillis
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BARENBOIM et Chicago (1980) : inégal
Discographie la plus complète sur :
Patachon
SYMPHONIE N°9 enregistrement que je préfère :
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SKROWACZEWSKI et Minnesota (Reference Recordings-1997) : Son d'une transparence inouie, au service d'une interprétation conférant un naturel et une fluidité jamais atteintes jusqu'à présent - Jamais je n'ai autant senti l'architecture brucknérienne.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
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MRAVINSKY et Leningrad (Yves St-Laurent Studio-1965) : expressif en diable, en dépit d'une faible qualité d'enregistrement (radio mono).
-
WAND et Philharmonie de Berlin (RCA-1998) : l'un des rares enregistrements où j'entends toutes les lignes - quoique un peu moins qu'avec SKROWACZEWSKI et Minnesota.
-
JOCHUM et Dresde (EMI-1978) : je partage l'enthousiasme que cet enregistrement suscite chez le critique américain Dave Hurwitz.
-
HARNONCOURT et Philharmonie de Vienne (TELDEC-2002) : avec les superbes esquisses brutes du finale (préférables selon moi aux trois reconstitutions musicologiques que je connais - voir ci-dessous - d'autant que HARNONCOURT les restitue ici avec fougue et clarté).
-
HAITINK et Amsterdam (PHILIPS-intégrale 1966) : coups de timbales supplémentaires en fin du premier mouvement (et j'aime !)
-
BERNSTEIN et Philharmonie de Vienne (DG-1990) : pas loin derrière WAND.
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HONECK et Pitsburgh (Reference Recordings-2018) : pas loin derrière non plus, Pittsburgh n'étant pas aussi homogène que Berlin.
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VAN BEINUM et Amsterdam (MVE-1956) : Tendu et cinglant (belle monophonie, détaillée et transparente).
-
MRAVINSKY et Leningrad (1980) : avec un Léningrad moins rayonnant qu'en 1965.
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CELIBIDACHE et Munich (EMI-1995)-
MEHTA et Philharmonie de Vienne (Decca-1965) -
SOLTI et Chicago (DECCA-1985)
-
GIULINI et Philharmonie de Vienne (DG-1988) : manque de transparence...
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JOCHUM et Philharmonie de Berlin (DG-1966)
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HAITINK et Amsterdam (PHILIPS-1981)
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FURTWäNGLER et Philharmonie de Berlin (1944)
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RATTLE (WARNER-2012) : avec finale (reconstitué par SAMALE, MAZUCCA, PHILIPS et COHRS).
-
Paavo JÄRVI et orchestre de la radio de Francfort (SONY-2008) : Je trouve mou le fortissimo final dans l'adagio, ce qui m'est rédhibitoire.
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SCHALLER (HäNSSLER-2010) : avec finale (reconstitué par William CARRAGAN).
-
COUTON (2008) : avec finale (reconstitué par LETOCART).
-
KARAJAN et Philharmonie de Berlin (DG-1966 et intégrale DG 1975) -
ABBADO et Philharmonie de Vienne (DG-1996)-
BARENBOIM et Chicago (1975)
Discographie la plus complète sur :
Patachon
Gustav MAHLER (
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SYMPHONIE N°1 - dite "TITAN"
les trois enregistrements que je préfère :
- HENGELBROCK et orchestre du NDR (SONY-2014) : en tête des enregistrements modernes dans l'écoute comparée publiée en ligne par Thierry Vagne en juillet 2017. A noter qu'il s'agit d'une version inhabituelle, dite "de 1893", et qui se traduit par la présence d'un mouvement supplémentaire (situé en deuxième position) mais que j'ai trouvé sans intérêt et donc supprimé dans ma liste de lecture.
- KEGEL et Philharmonie de Dresde (EDEL-1981) : Terriblement envoûtant, autant par le tempo idéalement lent que par les coloris de l'orchestre. Jamais aucune dureté dans les aigus, quelle découverte pour moi que cet enregistrement ! (Ce qu'en dit Thierry Vagne : "Tempo lent, timbres peu définis, orchestre moyen (cors), version très placide.")
- ROTH et orchestre Les Siècles (Harmonia Mundi-2019) : Sur instruments d'époque, ce qui donne une atmosphère incomparable (version dite "de 1893").
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- KUBELIK et orchestre de la radio de Bavière (DG-1967) : un des meilleurs choix "historiques" pour Thierry Vagne.
- ROTH et SWR (Hänssler-2012) : premier choix au "Jardin des critiques" du 3 mars 2013 [autres concurrents : ABBADO-1989, JANSONS-2006, FISCHER-2011, GIULINI-1976 et HORENSTEIN-1969].
- BERNSTEIN (DG-1989)
- ANCERL (1964)
- SOLTI (1964)
- BOULEZ (1998)
- FISCHER (2011)
- TRENKNER et SPEIDEL (Musikproduktion Dabringhaus und Grimm-2013) : transcription pour piano à 4 mains par Bruno Walter, hélas mal interprétée selon moi (problème d'instrument ?).
SYMPHONIE N°2 - dite "RéSURRECTION"
enregistrement que je préfère :
- BERNSTEIN et Philharmonie de New York (SONY-1963) : tempo lent, caractère inexorable. En dépit (ou à cause ?) d'un léger manque de couleur (orchestre ou prise de son ?) : démoniaque.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- MEHTA et Philharmonie de Vienne (DECCA-1975) : enregistrement au travers duquel j'ai découvert l'œuvre. Plus de couleurs qu'avec Bernstein/New York mais moins de cohérence dans les lignes.
- GIELEN et SWR (Hänssler-1996) : premier choix à la "Tribune des critiques de disques" du 11 avril 2017 [liste dans l'ordre décroissant : HAITINK/Berlin-1993, BERNSTEIN/NY-1963, MEHTA-1975, KLEMPERER-1961 et BOULEZ-2005] et deuxième choix lors d'une écoute comparée menée par la revue Classica en 2012 (ou 2014) [liste dans l'ordre décroissant : HAITINK-1993, GIELEN-1996, KLEMPERER-1962 (ou 1961 ?), MEHTA-1975, BERSTEIN-1963, BOULEZ-2005, HAITINK-1968 et ABBADO-1992] . Bénéficiant d'une prise de son mettant bien en valeur la palette de couleurs de l'orchestre de Baden-Baden.
- ABBADO (DG-2003)
- SOLTI (1966)
- HAITINK et Philharmonie de Berlin(PHILIPS/DECCA-1993) : Bien que couronné par un premier choix à l'écoute comparée "Classica" et par un deuxième choix à la "Tribune des critiques de disques", cet enregistrement m'ennuie.
- STENZ (Cologne-2011)
- FISCHER (2006)
- TRENKNER et SPEIDEL (Musikproduktion Dabringhaus und Grimm-2013) : transcription pour piano à 4 mains par Bruno Walter, hélas mal interprétée selon moi (problème d'instrument ?).
SYMPHONIE N°3
enregistrement que je préfère :
- ABBADO et Philharmonie de Vienne (DG-1980) : Tour à tour majestueux, cinglant et poétique. Seul le cinquième mouvement me semble raté (réussi en revanche par Haitink dans un enregistrement cité ci-dessous), que du coup je saute. Premier choix, me semble-t-il, d'une écoute comparée réalisée par la revue Classica je ne sais plus quand.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- BERNSTEIN et Philharmonie de Vienne (DG-1987) : Très bel adagio également.
- HAITINK et Concertgebouw d'Amsterdam (PHILIPS-1990) : Pas bien mené à mon goût, en dépit de sonorités fastueuses et d'un cinquième mouvement idéalement poétique.
- KUBELIK et orchestre de la radio bavaroise (DG-1967) : Pas mal, mais le son est vraiment trop malingre...
- JORDAN et Suisse romande (VIRGIN-1994)
SYMPHONIE N°4 les deux enregistrements que je préfère :
-
ABBADO et Philharmonie de Vienne (DG-1976) : Interprétation et orchestre au sommet pour les trois premiers mouvements. Le dernier mouvement, en revanche, me semble joué sans finesse (même si la voix de Frederica von Stade est belle).
Arrivé second de la Tribune des Critiques de Disques (premier pour l'un des trois critiques), le 6 août 2023. Voir
compte-rendu.
-
HONECK et Pittsburgh (EXTON-2010) : Bien que l'orchestre soit moins raffiné que celui d'Abbado (voir ci-dessus), le quatrième mouvement est ici d'une poésie extrême, bien plus sensible que ce qu'en fait le chef italien. Recommandé par les critiques Christophe Huss et Pierre-jean Tribot, lequel écrit : "Cette nouvelle version réussit à synthétiser toutes les qualités des précédentes références [Yœl Levi (Telarc), Michael-Tilson Thomas (SFS), Bernard Haitink et la philharmonie de Berlin (Philips), Pierre Boulez (DGG) ou Colin Davis (RCA)] pour se hisser encore plus haut.
En effet, Manfred Honeck anime le discours avec un sens des phrasés, des contrastes et des alliages instrumentaux qui fait autant référence à une certaine bonhomie mitteleuropa qu’à la volonté de creuser le discours mais sans oublier le mordant. Un autre atout, et non des moindres, réside dans la flexibilité des tempi. Dans le premier mouvement, le chef arrive à ajouter un petit geste parfois plus rapide ou plus lent qui lui permet de faire ressortir les transitions thématiques et les contrastes. En matière de tempi, ceux de Honeck sont admirablement variés et versatiles. À l’animation des deux premiers mouvements, répond une certaine retenue du «Ruhevoll» et du final, modération qui permet au chef de créer une palette de nuances vaporeuses. La prestation de la soprano Sunhae Him s’intègre parfaitement dans cette lecture, avec ce qu’il faut de retenue et de candeur, mais sans tomber dans la mièvrerie ni dans l’exercice de style.
La beauté plastique de l’orchestre permet au chef de ciseler l’instrumentation. Moins médiatisée que les autres grandes formations étasuniennes, la phalange de Pittsburgh n’a techniquement rien à leur envier avec une cohésion et une beauté des pupitres d’un niveau superlatif. L’impact de ce disque est d’autant plus fort qu’il s’agit d’un enregistrement de concert !
Exton fait honneur à sa réputation de label hifiste et sert une prise de son qui restitue toutes les facettes du geste interprétatif et de l’essence de la musique de Mahler."
autre enregistrement écouté :
-
FISCHER et Budapest Festival (2009) : enregistrement également recommandé par Christophe Huss, mais qui m'ennuie.
SYMPHONIE N°5
enregistrement que je préfère :
- HERBIG et orchestre symphonique de Berlin-Est (EDEL-1982) : Sonorités idéalement blafardes.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- JANSONS et orchestre de la radio de Bavière (BR KLASSIK-2016) : chef-d'œuvre d'interprétation et de prise de son (enregistrement de concert), mais sonorités moins typées qu'avec Herbig.
- JANSONS et Concertgebouw d'Amsterdam (RCO-2008) : pas loin derrière, mais un peu moins fouillé.
- KUBELIK et orchestre de la radio de Bavière (DG-1968) : premier choix à la Tribune des critiques de disques du 19 janvier 2014 [autres concurrents : SOLTI-1970, DUDAMEL, INBAL, BERNSTEIN-1988 et FISCHER].
- SVETLANOV (1995)
- SOLTI et Chicago (DECCA-1970)
- DUDAMEL (DG-2007)
- SINOPOLI et Philharmonia (DG-1985)
SYMPHONIE N°6
L'ordre de placement du scherzo et de l'andante fait l'objet d'un débat musicologique. Quant à moi, je considère qu'il faut placer le scherzo en deuxième position, après le mouvement initial qu'il reprend et "explose". Par ailleurs, placer l'andante, mouvement de relative détente, avant le final fait mieux ressortir le début inquiétant de ce dernier.
les deux enregistrements que je préfère :
-
BERNSTEIN et New York (intégrale SONY-1967) : Sublime, en dépit (ou peut-être à cause ?) d'un son un peu terne. Enregistrement au travers duquel j'ai découvert l'œuvre. Absent de la Tribune des Critiques de disques en janvier 2024 (Lire compte rendu sur
France Musique), ayant préféré l'interprétation de BARBIROLLI (NPO-1967), suivie de celles de BERNSTEIN (Vienne-1988), VANSKA (Minnesota-2016), SINOPOLI (Philharmonia-1986), CURRENTZIS (2016) et HAITINK (Berlin-1989).
-
GIELEN et SWR Baden-Baden und Freiburg (SWR Classic-1971) : Sublime également, et avec une meilleure prise de son. Les mêmes interprètes ont réenregistré le même opus en 2013, mais avec un tempo lentissime (on passe de 1h15 à 1h40 !) - ce qui est impressionnant par endroit mais est loin de me convaincre globalement, d'autant que l'ordre des mouvements centraux a été modifié (l'andante est joué avant le scherzo). Remarque : ces enregistrements de 1971 et 2013 sont issus d'un albul intitulé "In memoriam Michael Gielen" et aucun d'eux ne correspond à celui présent dans l'intégrale des symphonies de Mahler par ce même chef (enregistrement que je n'ai pas écouté et dont la durée est intermédiaire).
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
-
TENNSTEDT et LPO (A BBC recording-1983) : Captation de concert. D'avantage expressif que l'enregistrement de studio fait la même année (voir plus bas). Son "sale" mais ça ne me gène pas ici...
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BERNSTEIN et Philharmonie de Vienne (intégrale DG-1988) : Bénéficiant d'un son d'orchestre fastueux. Mais la tension est globalement moindre qu'avec le même chef à New York.
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MITROPOULOS et Philharmonie de Vienne (Yves Saint-Laurent Québec-1957) : Superbe, en dépit d'une prise de son parfois accidentée...
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KONDRACHINE et Philharmonie de Léningrad (LYS-1978) : Très énergique.
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KONDRACHINE et orchestre de la radio du sud-ouest (SWR-1981) : son un peu voilé.
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SZELL et Cleveland (SONY-1972)
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TENNSTEDT et LPO (EMI-1983) : premier choix d'une écoute comparée réalisée en ???? par la revue Classica. Tempo très retenu, son terne.
-
BOULEZ et Philharmonie de Vienne (DG-1994)-
FISCHER et Budapest Festival (2005) : Recommandé par le critique Christophe Huss, mais pas par moi.
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GERGIEV et LSO (2007) : Note max à la revue Classica (ou Répertoire ?). Le mouvement lent est en deuxième position.
SYMPHONIE N°7
enregistrement que je préfère :
- BERNSTEIN et NEW YORK (intégrale SONY-1965) : Superbe.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- BERNSTEIN et NEW YORK (DG-1985) : Interprétation un peu moins maîtrisée que celle de 1965, avec en outre des timbales sonnant beaucoup moins bien. Troisième choix d'une écoute comparée organisée en 2015 par Radio-Classique.
- KONDRACHINE et Amsterdam (Tahra ?-1979) : Très énergique.
- KUBELIK et orchestre de la radio bavaroise (DG ?-1969 ou 1971)
- HAITINK et Philharmonie de Berlin (PHILIPS-1985) : premier choix de l'écoute comparée citée ci-dessus. Tempo très retenu, manque de tranchant à mon goût, me paraît morne après BERNSTEIN à New York.
- HAITINK et Amsterdam (PHILIPS-1982)
- GIELEN et et orchestre de la SWR (HäNSSLER-1993) : Etriqué, très en-deçà de son interprétation de la neuvième.
SYMPHONIE N°8
enregistrement que je préfère :
- SOLTI et Philharmonie de Vienne (DECCA-1971) : Arrivé en tête à la Tribune des Critiques de Disques en octobre 2020.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- GIELEN et et orchestre de la SWR (HäNSSLER-1998)
- BERNSTEIN et Philharmonie de Vienne (DG-1975) : Arrivé en queue à la Tribune des Critiques de Disques évoquée plus haut.
- NAGANO et DSO BERLIN (Harmonia Mundi-2004) : recommandé par le critique Christophe Huss.
SYMPHONIE N°9
Opus dont je n'écoute que les deux mouvements extrêmes.
enregistrement que je préfère :
- GIELEN et orchestre de la SWR (HäNSSLER-2003) : Deuxième choix à la Tribune des critiques de disques diffusée en 2011. Interprétation coloriste.
autres enregistrements écoutés (par ordre décroissant d'intérêt, au moins en début de liste) :
- BERNSTEIN et Philharmonie de Berlin (DG-1979) : Premier choix à la Tribune citée plus haut. Plus dramatique, mais couleur orchestrale mal rendue, plus un horrible couac à l'entrée du cor...
- ANCERL et Philharmonie tchèque (SUPRAPHON-1966)
- KARAJAN et Philharmonie de Berlin (DG-1982)
- GIULINI (1976)
- SINOPOLI et Philharmonia (DG-1993) : Premier choix d'une écoute comparée réalisée par la revue Classica. Deuxième choix d'une écoute comparée réalisée sur le site "classik.forumactif.com" en 2011 [le premier choix étant ABBADO et Philharmonie de Berlin (DG-1999)]
- KLEMPERER et Philharmonia (EMI-1967)