CIEL
Ni nuage ni vent
au centre de l'azur
mais un soleil - avant
qu'il ne tombe, trop mûr.
Une étoile filante
est morte d'être pure,
alors qu'une plus lente
esquisse une figure.
Et face à l'univers,
qu'aucun dieu ne mesure,
nos yeux se sont ouverts
comme autant de blessures.
in « Poèmes traduits du silence » - recueil 1
(voir LIBRAIRIE)
par Nicole DURAND, à la Cave à Poèmes, le 10 octobre 2016 :