LE SANCTUAIRE DU SOI
Sur un chemin sableux, flottait le sanctuaire du soi.
Un lieu austère, un cimetière de raisiniers bord de mer.
Là, seul, un poète vivait, entouré de mots doux, de silence juste et de souffle salin.
Quand par malheur ou par ennui, le coquin malappris ouvrit par erreur ou par déni, la trappe de la vie, où gisaient sans grigner, les égouts de la réalité.
[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 65]