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aphorismes et autres texticules


 Lorelei Zarifian (suivant, précédent)

La poésie
c'est la littérature buissonnière.

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 145]
Que celui qui n'a jamais écrit lui jette le premier mot.

[in "Corne de Brume" - 2018 - p. 41]
...
Le jour se rêve
Et le bleu s'ébruite.

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 53]
En Floride, il fait bleu, fidèlement bleu.

[in "Ce que se disent les Magnanarelles" - 2018 - p. 15]
C’est seulement dans la nuit noire que les étoiles brillent.

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 156]
Des cicatrices, des cicatrices

ces milliers d'étoiles !

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 45]
Il faut parfois être au fond du trou pour trouver la sortie.

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 155]
Un regret à chaque pas,
à chaque idée,
à chaque action.

Cette épouse
est en faction
dans la cabine d'essayage
de sa vie.

[in "Ce que se disent les Magnanarelles" - 2018 - p. 29]
...
Je suis végétarienne
À l’exception du sexe
Mon pédigree de chienne
me laisse sans complexes
...

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 139]
Qui sème le vent récolte la trompette.

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 150]
Peut-être en écho à l'Albatros de Baudelaire :

J’ai vécu ma vie comme un avion cloué au sol.

[in "Ce que se disent les Magnanarelles" - 2018 - p. 18]
LE SANCTUAIRE DU SOI

Sur un chemin sableux, flottait le sanctuaire du soi.

Un lieu austère, un cimetière de raisiniers bord de mer.

Là, seul, un poète vivait, entouré de mots doux, de silence juste et de souffle salin.

Quand par malheur ou par ennui, le coquin malappris ouvrit par erreur ou par déni, la trappe de la vie, où gisaient sans grigner, les égouts de la réalité.

[in "Les Palimpsestes du Ciel" - 2018 - p. 65]

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